L’ENVERS DU NANGA

Proposition d’exposition photographique / Ulysse Lefebvre

C’est l’histoire d’une ascension à 8 126 m d’altitude, au Pakistan. Mais ce n’est pas celle d’une alpiniste occidentale et médiatique telle que Sophie Lavaud.
L’ascension racontée ici observe tous ceux dont on ne parle que trop rarement. Des rives de l’Indus jusqu’au sommet du Nanga Parbat, les chauffeurs, porteurs, muletiers, cuisiniers, aides de camp, porteurs d’altitude et même policiers, sont autant d’acteurs essentiels à la réussite des expéditions commanditées par les occidentaux.

Sur les pentes du géant, neuvième sommet de la planète, ils sont Pakistanais d’Islamabad ou villageois habitants à quelques jours de marche du camp de base ; mais ils sont aussi Népalais, le plus souvent issus de l’ethnie Sherpa, connue pour sa résistance à l’altitude et ses compétences en alpinisme. Depuis des décennies, tous n’ont eu de cesse de servir les intérêts des alpinistes européens ou américains.

Pourtant, la nuance s’installe ces dernières années. Aux petites mains de l’ombre, mal payées, mal équipées, mal formées, peu protégées, s’ajoute aujourd’hui le rôle plus prépondérant d’une partie des acteurs locaux, népalais notamment, qui à la faveur de l’engouement porté par la star Nirmal Purja, ont récupéré une grande partie du business de l’himalayisme et ce sont professionnalisés, avec ses stars du devant de la scène et ses héros de l’ombre. Mais aussi ses rapports de force, notamment ici entre Pakistanais et Népalais.

Au-travers d’une quarantaine de photographies, leur histoire est celle des coulisses d’une expédition, l’envers du Nanga. 

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Reportage photo réalisé en même temps que le tournage du film Sophie Lavaud – Le Dernier sommet, durant l’été 2023 et réalisé par François Damilano.
Les tirages n’existent pas encore. Leur nombre et les formats sont donc à définir. La mise en page qui suit propose quelques grands formats (photo en pleine largeur) et d’autres plus petits (colonne doubles ou triples) mais tout cela reste à arrêter selon la configuration de l’exposition souhaitée et son budget.
Restent également la colorimétrie à 
homogénéiser et les légendes à écrire. 

Vallée du Diamir, prenant sa source dans les glaciers du Nanga Parbat, avant de se jeter dans l’Indus.

Dès les villages de vallée, les rôles se distribuent. Ici un chauffeur originaire du village de Chilas. 

Premier coup d’oeil sur le Nanga Parbat, depuis le village de Ser, première étape vers le camp de base. 

Au village de Diamiroi, les villageois s’activent pour être embauchés en tant que porteurs ou muletiers. 

Comme souvent, les enfants sont partouts, curieux, amusés et envieux devant les alpinistes pimpants.  

Les négociations vont bon train dans le village. Contrairement aux 8000 népalais, le Nanga Parbat ne connait qu’une seule saison d’ascension. L’opportunité économique est donc furtive et il ne faut pas la rater. 

La caravane se met enfin en route, associant muletiers (le bas de l’échelle sociale) et porteurs. 

Les montagnes sont veinées de chemins reliant les rares villages du secteur. Plus haut, il se tranforment en sentes pastorales avant de s’évanouir pour laisser place aux voies d’approche des alpinistes. 

L’arrivée au camp de base se fait sous la neige. Les équipements des porteurs et muletiers ne sont pas adaptés. 

Zaheer Akhtar est le chef cuisinier. Son rôle est essentiel dans le maintien d’une bonne ambiance au camp de base. Aux estomacs bien remplis, des esprits enthousiastes. Dans l’environnement de montagne aux conditions difficiles, l’alimentation n’est pas un détail. 

Imtiaz Hussain Sadpara est notre alpiniste pakistanais de référence. Il est pourtant totalement inconnu. Il a été embauché, en plus des porteurs de haute altitude Sherpas, pour assister l’équipe de tournage du film.
Né en 1987 dans le petit village de Sadpara, Imtiaz a gravi les échelons du métier de porteur avant de devenir porteur de haute altitude. Ce terme est utilisé pour désigner tous les non-occidentaux qui mettent les pieds à 8000 m. Pourtant, il est insuffisant pour désigner un personnage comme Imtiaz, qui a gravi les cinq 8000 du Pakistan sans oxygène, dans le cadre de son travail. Toujours chargé donc. Cette fois, Imtiaz va même jouer un rôle prépondérant en participant à l’équipement de cordes fixes des dernières sections de la montagne, jusqu’à 7600 m environ. Avant de poursuivre jusqu’au sommet et sans oxygène. Une fois de plus. 

Pendant que la vie s’organise au camp de base, Sangay Sherpa emmène l’alpiniste Sophie Lavaud, jeter un premier coup d’oeil aux conditions dans la montagne. Le Népalais accompagne Sophie depuis de nombreuses expéditions. Il est devenu son compagnon de cordée privilégié sans qui Sophie « n’aurait pas pu réaliser ses 14 8000 » selon les propres mots de la franco-suisse. 

La passion des montagnes a croisé les

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